Professeur :
Eric Lemardeley
Description :
Il a un large pavillon qui s’ouvre vers l’arrière et une forme enroulée bien caractéristique. Autrefois utilisé essentiellement comme instrument d’appel à la chasse, il tient aujourd’hui à l’orchestre un rôle brillant, surtout dans la musique classique et romantique. Il possède quatre pistons qui permettent de jouer toutes les notes de la gamme et de changer de tonalité, mais on peut aussi modifier la hauteur du son en introduisant la main dans le pavillon.
Histoire
Antiquité : 4000 av. J.-C. à 500 apr. J.-C.
Les ancêtres du cor étaient des conques marines et des cornes d’animaux. Instruments de la chasse et de la guerre, ils avaient pour fonction première d’effrayer un animal ou un ennemi.
Moyen Age-Renaissance : VIe-XVIe siècle
Taillé dans une défense d’éléphant ou d’un autre animal, il s’appelait alors l’olifant et était très populaire. A Roncevaux, Roland jouait de l’olifant pour appeler Charlemagne à son secours. Mais les soldats comme lui utilisaient plutôt un cor en métal de forme circulaire.
Baroque : XVIIe siècle
Le cor de chasse, qui à l’origine n’était qu’une trompe, s’allonge et, pour ne pas être trop encombrant, s’enroule sur lui-même.
Classicisme : XVIIIe siècle
Au début du XVIIIe siècle, on a l’idée de faire varier la longueur du tube de l’instrument en ajoutant des petits tubes de longueurs différentes : le cor de chasse devient alors le cor d’harmonie. En 1750, un corniste fait une autre découverte importante : il s’aperçoit par hasard qu’en mettant la main dans le pavillon il obtient une note plus haute d’un demi-ton.
Romantisme : XIXe siècle
Il est muni de pistons avant même la trompette, mais ceux-ci ne seront vraiment adoptés qu’à la fin du XIXe siècle.